Les affaires sociales

Dialogue social sectoriel des assurances

Dans le cadre du dialogue social sectoriel des assurances de l'UE (ISSD), le BIPAR participe aux réunions régulières du Comité ISSD, composé d'organisations représentant les employés et les employeurs ("partenaires sociaux"). Le BIPAR participe à ces réunions du côté des employeurs, avec des représentants d'Insurance Europe et de l'AMICE (Association des assureurs mutuels et coopératifs en Europe). Au cours de ces réunions, les participants échangent principalement des bonnes pratiques sur différents sujets et, dans la mesure du possible, travaillent à l'élaboration de déclarations communes.

Lors de la réunion du 3 mars 2023, les partenaires sociaux ont adopté leur programme de travail 2023-2024.

Dialogue social intersectoriel

En janvier 2023, la Commission européenne a proposé une recommandation du Conseil qui indique comment les pays de l'UE peuvent renforcer le dialogue social et la négociation collective au niveau national. La Commission a par ailleurs présenté une communication sur le renforcement et la promotion du dialogue social au niveau de l'UE.

Le BIPAR participe aux discussions intersectorielles sur le dialogue social, en particulier dans le cadre de la révision du dialogue social de l'UE.

Etat des lieux

Dialogue social intersectoriel

En mai 2022, février 2023 et avril 2023, le BIPAR a cosigné des lettres conjointes (employeurs et syndicats) en réaction aux propositions de la Commission susmentionnées qui devraient viser à promouvoir l'implication des partenaires sociaux au niveau de l'UE, mais qui incluent également des approches alternatives sur l'organisation des Comités de dialogue social sectoriel tels que le dialogue social sectoriel de l'assurance auquel le BIPAR participe.

Les partenaires sociaux craignent, entre autres, que le financement pluriannuel "basé sur des projets" ne mette en péril l'autonomie des partenaires sociaux et leur capacité à produire des résultats significatifs. Le manque de sécurité et de prévisibilité du financement pourrait également menacer l'existence de certains Comités de dialogue social sectoriel.